Création d'un Lobby National/Européen/Mondial de consommateurs.
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Création d'un Lobby National/Européen/Mondial de consommateurs.
C'est l'idée du soir, je n'ai aucune réelle opinion sur le sujet, mais suis curieux de connaître la vôtre... Si vous voulez la présenter en débat au cours d'une nuit, libre à vous.
La création d’un Lobby National/Européen/Mondial de consommateurs :
Le constat de départ est simple :
a) Toutes les principales marques productrices de biens courants sont organisées en lobbys de secteurs de marchés, exerçant chacun leurs influences auprès des instances politiques des pays producteurs et diffuseurs pour couvrir leurs multiples fraudes (produits non-éthiques, marchés arrangés, etc).
b) Toutes lesdites marques utilisent leurs influences afin de n’accroître que leur avoirs personnels, au mépris de la pérennité des ressources et au détriment de la pluralité des possibilités des consommations de l’ensemble des populations, et ce, avec des répercussions majeurs en termes économiques, sociaux, écologiques ou de santé publique.
c) Les organismes existants, indépendants ou étatiques, actuellement chargés de vérifier aussi bien la qualité des produits finis que l’éthique des répartitions de marchés, sont actuellement aux mains d’un nombre restreint de personnes, et constituent de fait des cibles presque insignifiantes pour les lobbys, car munis de moyens limités pour faire appliquer leurs demandes et résister aux pressions financières ou politiques.
La solution pourrait passer par l’inversion de l’effet de masse, en rétablissant un rapport sain entre offre et demande, entre producteurs et consommateurs. Il faudrait alors fédérer à large échelle les associations de consommateurs et leur permettre de jouer le rapport de force face aux lobbys.
L’idée est donc de créer un consortium de consommateurs ayant pour objectif de sanctionner, par le boycotte le plus frontal, la consommation de produits jugés non adéquats à ses critères de jugement.
Le lobby aura donc pour première mission de créer une charte générale de moyens acceptable éthiquement, tant au niveau des procédés mis en œuvre pour fabriquer ou acheminer le produit, que l’utilité et la qualité intrinsèque du produit.
La seconde mission sera donc de se tenir informés des malversations possibles, de transmettre ces informations auprès du grand publique, et des constituer une assemblée votante qui, par référendum, décidera de proposer la mise à l’index, temporairement ou définitivement, du produit incriminé. Une foi le produit identifié par le large public, un accord tacite suppose que chaque membre individuel du consortium s’engage alors à ne pas consommer ledit produit.
Cela suppose la mise en place d’une plate forme d’information commune, ainsi qu’un moyen de recensement et de validation d’opinions (de votes) à grande échelle, et bien sûr, anonyme.
A l’image d’une plateforme de pétitions comme Aavaz.
De plus, la nécessité morale de tenir compte d’une moyenne générale de la volonté du consommateur, implicite la mise en place d’un 'système de suffrage universel à responsabilités variables', permettant à tous d’être, tour à tour, cycliquement décisionnaire ( choix de boycotter ou non) ou instigateur (participer à l’organisation d’une demande mise en boycott).
Les moyens informatiques actuels devraient probablement pouvoir résoudre les difficultés liées à la mise en place de ce type de plateforme.
Pour les missions d’informations, le consortium peut instaurer des partenariats de confiance avec des organismes déjà existants (ECC par exemple : http://www.cecbelgique.be/communiques-de-presse-s11002.htm), mais pourrais, si besoin, créer ses propres références, simplement en 'sondant' ses propres adhérents (si la masse de consommateurs adhérents est grande, alors grande est également la probabilité qu’une partie significative d’entre eux soient des acteurs ‘intérieurs’ de l’échelle de production, et donc, en deviennent des informateurs potentiels).
L’idée globale est, pour résumer, de pouvoir afficher une intention de boycotte quantifiable (par recensement informatique donc) d’un produit donné, et d’en signifier à son producteur la raison et l’aspect inéluctable de la démarche.
La menace d’une ‘grève’ de la consommation de son produit, sur lequel le lobby ne pourrait pas aisément avoir prise, devrait alors pouvoir faire plier un mode de fonctionnement, en raison des pertes de chiffres d’affaires potentielles.
Vous en pensez-quoi ?
La création d’un Lobby National/Européen/Mondial de consommateurs :
Le constat de départ est simple :
a) Toutes les principales marques productrices de biens courants sont organisées en lobbys de secteurs de marchés, exerçant chacun leurs influences auprès des instances politiques des pays producteurs et diffuseurs pour couvrir leurs multiples fraudes (produits non-éthiques, marchés arrangés, etc).
b) Toutes lesdites marques utilisent leurs influences afin de n’accroître que leur avoirs personnels, au mépris de la pérennité des ressources et au détriment de la pluralité des possibilités des consommations de l’ensemble des populations, et ce, avec des répercussions majeurs en termes économiques, sociaux, écologiques ou de santé publique.
c) Les organismes existants, indépendants ou étatiques, actuellement chargés de vérifier aussi bien la qualité des produits finis que l’éthique des répartitions de marchés, sont actuellement aux mains d’un nombre restreint de personnes, et constituent de fait des cibles presque insignifiantes pour les lobbys, car munis de moyens limités pour faire appliquer leurs demandes et résister aux pressions financières ou politiques.
La solution pourrait passer par l’inversion de l’effet de masse, en rétablissant un rapport sain entre offre et demande, entre producteurs et consommateurs. Il faudrait alors fédérer à large échelle les associations de consommateurs et leur permettre de jouer le rapport de force face aux lobbys.
L’idée est donc de créer un consortium de consommateurs ayant pour objectif de sanctionner, par le boycotte le plus frontal, la consommation de produits jugés non adéquats à ses critères de jugement.
Le lobby aura donc pour première mission de créer une charte générale de moyens acceptable éthiquement, tant au niveau des procédés mis en œuvre pour fabriquer ou acheminer le produit, que l’utilité et la qualité intrinsèque du produit.
La seconde mission sera donc de se tenir informés des malversations possibles, de transmettre ces informations auprès du grand publique, et des constituer une assemblée votante qui, par référendum, décidera de proposer la mise à l’index, temporairement ou définitivement, du produit incriminé. Une foi le produit identifié par le large public, un accord tacite suppose que chaque membre individuel du consortium s’engage alors à ne pas consommer ledit produit.
Cela suppose la mise en place d’une plate forme d’information commune, ainsi qu’un moyen de recensement et de validation d’opinions (de votes) à grande échelle, et bien sûr, anonyme.
A l’image d’une plateforme de pétitions comme Aavaz.
De plus, la nécessité morale de tenir compte d’une moyenne générale de la volonté du consommateur, implicite la mise en place d’un 'système de suffrage universel à responsabilités variables', permettant à tous d’être, tour à tour, cycliquement décisionnaire ( choix de boycotter ou non) ou instigateur (participer à l’organisation d’une demande mise en boycott).
Les moyens informatiques actuels devraient probablement pouvoir résoudre les difficultés liées à la mise en place de ce type de plateforme.
Pour les missions d’informations, le consortium peut instaurer des partenariats de confiance avec des organismes déjà existants (ECC par exemple : http://www.cecbelgique.be/communiques-de-presse-s11002.htm), mais pourrais, si besoin, créer ses propres références, simplement en 'sondant' ses propres adhérents (si la masse de consommateurs adhérents est grande, alors grande est également la probabilité qu’une partie significative d’entre eux soient des acteurs ‘intérieurs’ de l’échelle de production, et donc, en deviennent des informateurs potentiels).
L’idée globale est, pour résumer, de pouvoir afficher une intention de boycotte quantifiable (par recensement informatique donc) d’un produit donné, et d’en signifier à son producteur la raison et l’aspect inéluctable de la démarche.
La menace d’une ‘grève’ de la consommation de son produit, sur lequel le lobby ne pourrait pas aisément avoir prise, devrait alors pouvoir faire plier un mode de fonctionnement, en raison des pertes de chiffres d’affaires potentielles.
Vous en pensez-quoi ?
Marc H- Messages : 4
Date d'inscription : 07/04/2016
Re: Création d'un Lobby National/Européen/Mondial de consommateurs.
OUps ! Je me rends compte que mon sujet serait mieux placé ailleurs... un modo pourrait-il le dropper vers les "sujets à débattre" ?? Merci
(je lisais autre chose quand j'ai décidé de poster, et me suis plus souvenu que je n'étais pas dans la bonne section )
(je lisais autre chose quand j'ai décidé de poster, et me suis plus souvenu que je n'étais pas dans la bonne section )
Marc H- Messages : 4
Date d'inscription : 07/04/2016
Re: Création d'un Lobby National/Européen/Mondial de consommateurs.
Marc H a écrit:C'est l'idée du soir, je n'ai aucune réelle opinion sur le sujet, mais suis curieux de connaître la vôtre... Si vous voulez la présenter en débat au cours d'une nuit, libre à vous.
La création d’un Lobby National/Européen/Mondial de consommateurs :
Le constat de départ est simple :
a) Toutes les principales marques productrices de biens courants sont organisées en lobbys de secteurs de marchés, exerçant chacun leurs influences auprès des instances politiques des pays producteurs et diffuseurs pour couvrir leurs multiples fraudes (produits non-éthiques, marchés arrangés, etc).
b) Toutes lesdites marques utilisent leurs influences afin de n’accroître que leur avoirs personnels, au mépris de la pérennité des ressources et au détriment de la pluralité des possibilités des consommations de l’ensemble des populations, et ce, avec des répercussions majeurs en termes économiques, sociaux, écologiques ou de santé publique.
c) Les organismes existants, indépendants ou étatiques, actuellement chargés de vérifier aussi bien la qualité des produits finis que l’éthique des répartitions de marchés, sont actuellement aux mains d’un nombre restreint de personnes, et constituent de fait des cibles presque insignifiantes pour les lobbys, car munis de moyens limités pour faire appliquer leurs demandes et résister aux pressions financières ou politiques.
La solution pourrait passer par l’inversion de l’effet de masse, en rétablissant un rapport sain entre offre et demande, entre producteurs et consommateurs. Il faudrait alors fédérer à large échelle les associations de consommateurs et leur permettre de jouer le rapport de force face aux lobbys.
L’idée est donc de créer un consortium de consommateurs ayant pour objectif de sanctionner, par le boycotte le plus frontal, la consommation de produits jugés non adéquats à ses critères de jugement.
Le lobby aura donc pour première mission de créer une charte générale de moyens acceptable éthiquement, tant au niveau des procédés mis en œuvre pour fabriquer ou acheminer le produit, que l’utilité et la qualité intrinsèque du produit.
La seconde mission sera donc de se tenir informés des malversations possibles, de transmettre ces informations auprès du grand publique, et des constituer une assemblée votante qui, par référendum, décidera de proposer la mise à l’index, temporairement ou définitivement, du produit incriminé. Une foi le produit identifié par le large public, un accord tacite suppose que chaque membre individuel du consortium s’engage alors à ne pas consommer ledit produit.
Cela suppose la mise en place d’une plate forme d’information commune, ainsi qu’un moyen de recensement et de validation d’opinions (de votes) à grande échelle, et bien sûr, anonyme.
A l’image d’une plateforme de pétitions comme Avaaz.
De plus, la nécessité morale de tenir compte d’une moyenne générale de la volonté du consommateur, implicite la mise en place d’un 'système de suffrage universel à responsabilités variables', permettant à tous d’être, tour à tour, cycliquement décisionnaire ( choix de boycotter ou non) ou instigateur (participer à l’organisation d’une demande mise en boycott).
Les moyens informatiques actuels devraient probablement pouvoir résoudre les difficultés liées à la mise en place de ce type de plateforme.
Pour les missions d’informations, le consortium peut instaurer des partenariats de confiance avec des organismes déjà existants (ECC par exemple : http://www.cecbelgique.be/communiques-de-presse-s11002.htm), mais pourrais, si besoin, créer ses propres références, simplement en 'sondant' ses propres adhérents (si la masse de consommateurs adhérents est grande, alors grande est également la probabilité qu’une partie significative d’entre eux soient des acteurs ‘intérieurs’ de l’échelle de production, et donc, en deviennent des informateurs potentiels).
L’idée globale est, pour résumer, de pouvoir afficher une intention de boycotte quantifiable (par recensement informatique donc) d’un produit donné, et d’en signifier à son producteur la raison et l’aspect inéluctable de la démarche.
La menace d’une ‘grève’ de la consommation de son produit, sur lequel le lobby ne pourrait pas aisément avoir prise, devrait alors pouvoir faire plier un mode de fonctionnement, en raison des pertes de chiffres d’affaires potentielles.
Vous en pensez-quoi ?
Marc H- Messages : 4
Date d'inscription : 07/04/2016
Création d'un Lobby National/Européen/Mondial de consommateurs.
Faire pression par l'éthique et l'horizontalité est un concept sympathique, sauf que l'expertise scientifique est verrouillée, au moins autant que la communication de masse (verticale... ou plus exactement pyramidale) dont elle dépend.
Les lobbies auxquels nous avons à faire dépasse l'entendement et sont imbriqués (média, politique, industrie, recherche/santé)
Les lobbies auxquels nous avons à faire dépasse l'entendement et sont imbriqués (média, politique, industrie, recherche/santé)
Edwin Majchrzak- Invité
Sidonie- Messages : 14
Date d'inscription : 12/04/2016
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